David dit au Philistin: Tu
marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot; et moi, je
marche contre toi au nom de l'Éternel des armées, du Dieu de l'armée
d'Israël, que tu as insultée.
Aujourd'hui l'Éternel te
livrera entre mes mains, je t'abattrai et je te couperai la tête;
aujourd'hui je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux
du ciel et aux animaux de la terre. Et toute la terre saura qu'Israël a
un Dieu.
Et toute cette multitude
saura que ce n'est ni par l'épée ni par la lance que l'Éternel sauve.
Car la victoire appartient à l'Éternel. Et il vous livre entre nos
mains.
À l’approche du bac 2015 ou de vos examens, vous avez l’impression
que vos cours, durement appris tout au long de l’année, s’évaporent et
que votre cerveau flanche ? Pascale Toscani, maître de conférences en
psychologie cognitive à l’université catholique de l’Ouest (Angers) et
responsable du Groupe de recherche en neurosciences et éducation
(Grene), vous explique les bonnes pratiques issues des neurosciences
pour mémoriser ses cours, maximiser ses capacités et ménager son cerveau
lors de vos révisions comme le jour J. Quelle est la
meilleure façon d’assimiler un cours ? Faire des fiches ? Mémoriser en
récitant ? Réécrire le cours ? Faire des schémas ?
Chacun
doit trouver sa technique, mais pour cela, il faut se tester. Certains
aiment s’entendre réciter, d’autres ont besoin de lire, de voir des
schémas, des images, d’autres ont besoin de catégoriser l’information
sous forme de blocs logiques, d’autres encore ont besoin de bouger pour
mémoriser, se voir dans un espace… Il faut essayer toutes les
techniques. Une manière très efficace d’assimiler un cours est à la fois
d’en avoir une trace écrite, mais aussi de faire des cartes
d’organisations d’idées : sur une feuille, sous forme de dessins, de
mots, on organise toute l’information avec des liens dans une logique
qui est la sienne. En somme, l’idéal est d’avoir l’information sous
forme de mots et de schémas. Afin de stimuler la mémoire, faut-il privilégier une révision régulière ou travailler d’un bloc ?
Une
révision régulière est recommandée. Il faut laisser au cerveau le temps
de faire des liens avec toutes les autres informations que nous avons
dans notre cerveau, et pour cela, il a besoin de temps. La répétition
favorise la mémorisation. Cette répétition doit-elle être réalisée en groupe ou individuellement ?
L’idéal
est de faire les deux. Travailler en groupe est très efficace, parce
que cela permet d’entendre des façons de réfléchir, de penser, de
mémoriser, très différentes des siennes, et on apprend beaucoup de cela.
Se questionner mutuellement, se donner des « petits trucs », permet de
stimuler son attention, sa motivation, et donc… sa mémoire. Travailler
en groupe peut être très stimulant, mais le temps de l’assimilation
personnelle est important aussi. Chacun son cerveau, chacun sa façon
d’apprendre. D’une manière générale, comment maximiser ses capacités de mémorisation ?
Il
est essentiel de dormir suffisamment longtemps, pour laisser à son
cerveau le temps d’assimiler toutes les informations intégrées dans la
journée.
Il faut comprendre que le cerveau mémorise mieux ce qui
est compris. Dans une journée, il emmagasine énormément d’informations,
que nous devrons oublier pour être performant. Il est nécessaire de
savoir dire ce que l’on a compris, plutôt que de répéter quelque chose
que l’on ne comprend pas. Mémorisation et compréhension ne vont pas
forcément de pair. Plus on fait l’effort de se rappeler souvent
l’essentiel d’une information, plus on a de chance de s’en souvenir ! Combien d’heures faut-il dormir durant les révisions pour s’assurer une mémorisation optimale ?
Il
est important d’effectuer 5 cycles de sommeil au minimum, ce qui
équivaut à 7 h 30 de sommeil. Le cerveau a besoin de temps de sommeil
paradoxal, temps où le cerveau traite l’information de manière très
efficace, d’à peu près deux heures par nuit. Dormir peu empêche la
mémoire d’être efficace. S’empêcher de dormir pour réviser n’est en
général pas efficace. Le cerveau aussi a besoin d’un temps de repos. Est-il préférable de réviser le matin, le soir ou la nuit ?
En
période d’examens, en général, on révise toute la journée. La notion de
temps est très importante pour le cerveau. Réviser longtemps sans
coupure peut être inefficace. Le cerveau s’épuise. Il est donc important
de faire des pauses régulièrement. Toutes les heures au minimum, et
souffler quelques minutes, pour respirer, faire quelques mouvements,
chanter, crier même ! Quelles bonnes pratiques adopter avant le coucher ?
Ne
pas boire de boissons qui contiennent de la caféine, aérer sa chambre,
faire quelques mouvements, faire des exercices de respiration, éviter
les sollicitations de l’écran. Réviser avant de dormir semble être plus
efficace pour l’assimilation des informations, mais tout réviser avant
de dormir n’a pas de sens. Une astuce ? Relire seulement des résumés,
des synthèses, avant de dormir. Ne faut-il pas privilégier une activité divertissante avant de dormir pour « se vider la tête » ?
Cela
dépend de chacun. Si on a l’impression du travail bien accompli dans la
journée, en fonction de ce qui était prévu comme révision, le
divertissement est intéressant, il fait office de récompense. Si l’on
est d’un naturel anxieux, il peut être important de relire ses cours,
mais juste relire, sans effort de mémorisation. Le travail se fera tout
seul. Notre alimentation a-t-elle une influence sur nos capacités cognitives ?
Oui,
bien sûr ! Lorsque le corps se développe, il a particulièrement besoin
de glucose, de bons gras (certains poissons, les noix), et d’omégas.
Certains aliments consommés de manière trop fréquente ont un effet sur
les neurones. Par exemple, l’alimentation très grasse, très sucrée, est à
proscrire. Comment répartir les repas et quels aliments ingérer pour assurer un bon fonctionnement du cerveau ?
Surtout,
il ne faut jamais commencer une journée sans petit-déjeuner solide. Et
le cerveau a besoin d’une alimentation la plus variée possible.
L’hygiène de vie est indispensable pour favoriser le fonctionnement du
cerveau. C’est-à-dire qu’il faut manger varié, et surtout, avoir une
activité physique régulière. Le jour J, quelle attitude adopter pour que nos facultés cognitives fonctionnent de façon optimale ?
Il
est important de gérer son stress et ses émotions lors de l’examen.
C’est facile à dire, c’est vrai… mais comment faire ? Quelques trucs :
gérer sa respiration, la ressentir, se remémorer une blague, se parler
de façon positive, surtout si les effets du stress se ressentent
physiquement : transpiration, maux de ventre, palpitations, envier
d’uriner. Se rassurer aussi en se disant que ces phénomènes sont
normaux, il s’agit de manifestations biologiques du stress. Durant l’examen, comment ne pas fatiguer son cerveau ni sa mémoire ?
Lorsque
nous sommes en situation d’examen, le cerveau se fatigue forcément. Il
aura besoin d’être « reboosté », pour cela il faut boire de l’eau,
beaucoup, et manger de temps en temps. Certains jeunes
consomment des produits visant à doper leurs performances : ritaline,
amphétamines, MDMA, cocaïne, anxiolytiques, vitamines. Quelle est
l’efficacité de ces produits concernant nos capacités cognitives ?
Chacun
réagit différemment à ce genre de produits. C’est une des raisons pour
lesquelles il faut les éviter. Les réactions pourraient ne pas être ce
que l’on imagine. Personne ne peut dire qu’il y a des effets positifs à
la consommation de ces produits pour des examens. Ceux qui sont
prescrits par des médecins le sont pour une raison médicale bien
précise, propre à chaque personne. Dans tous les cas, l’automédication
est à éviter.
Matteo Maillard (propos recueillis)
Journaliste au Monde
En
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