Agendum Khalifa Kenji

samedi, septembre 27, 2008

Mes activites,Magazine雑誌 [ActionDéveloppement]



L'article de mon activité à Djifère, Sénégal.

Epinephelus aeneus
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https://www.flickr.com/photos/43558943@N03/4713617620/

























REPORTAGE Djiffère ルポルタージュ


p.29ジフェール
セネガルでの漁業の危機的状況の声が今日では関係者すべてに届くようになった。国は、特化した機構を介して開発のパートナーの支援と共に水産物の定められた消滅に対する効果的な戦略の実行に専心している。かくして2006年からハタ(チョフ)の養殖プロジェクトがジフェールで行われている。
Djiffère
La situation alarmante du secteur de la pêche au Sénégal interpelle aujourd’hui tous ses acteurs.
L’Etat. Par l’entremise de ses organismes spécialisés et avec l’appui des partenaires au développement, s’attéle à mettre en place des stratégies efficaces pour endiguer la disparition programmée du produit halieutique. Ainsi, depuis 2006, un projet de grossissement de mérous (thiof) est en train d’être mené à Djiffère.
アクアカルチャー、魚の減少に代わる道
L’AQUACULTURE,
 UNE ALETERNATIVE A LA RAREFACTION DU POISSON
P.30
午前11時ごろ5人の漁師を乗せたピログが沖から戻る。浜に着くや、ピログの周りを数人が囲い力を合わせ水から引き上げる。ファティック州ジフェールの日常的な光景だ。今日では漁業はかつての様な驚くべき状況ではなくなった、この状況はかなり前から続いている。昔を思わせるこの辛い状況に、年老いた漁師は声無く語る「海に魚は居ない、以前はセネガルの海に沢山の魚の種類が見られたが今では魚を獲るためにギニアビサウの海へ行かねばならない」。この危機的状況に面して、漁業を勢いづかせるための幾つかの戦略が開発された。最初の取り組みは、経済面での活性化を目的とした2000年の内水面漁業養殖局(DPCA)の設立だった。このように、状況の緊急性を前にし、DPCAJICA2006年からハタ(チョフ)の試験養殖を前述の地で開始した。
この計画は現在では最終の第3段階で、200尾以上の魚での確認段階に入っている。DPCA局長の話では、サイトの選択がジフェールに決まったのは必然的だった。{ジフェールは奇跡的なサイトです}。実際に、サルム河岸にあるこの村は、環境面・気候的に見ても好条件で、この種のプロジェクトにとって理想的です。ジフェールの漁業管理所のリーダーは「サルム河では水は安静で、塩濃度は受容的で安定しており海とも調和しています。」
時を得たこのプロジェクトは、本質的に休業していた漁業と数十年にわたり手工業的にこのマングローブ地域で行われていたカキ養殖の一時的緩和薬である。投じられたこの養殖の賭けは、JICAセネガルの伊禮英全所長の言葉によれば、「獲ることだけを考えるのではなく、海の資源を更新することも同様に考えねばなりません。魚を産卵させながら、あるいは育てる目的で小さな魚を獲りながら。消滅の危機に晒され絶滅へ向かっている魚種が有るので、考え方を変える必要が有ります。海の動物相を再び増やさねばなりません」と説明するように新しいアプローチである。
このプログラムは、今までは海に捨てられていたか、または市場に相応しくなる前に死んでしまっていた稚魚を持って来る人々と共に行われた。このプロジェクトの現地責任者ラミン・ディオンは魚の減少に直面し、セネガルで重用されているハタの養殖は海に魚を再び増やし、獲った時点で200g台の稚魚が数か月後にはキロ台に成るから経済的にも利点が有るいいプロジェクトだと強調する。
プロジェクトはDPCAJICAの技術者によって運営された。彼らはサイトを月に2度訪れ技術的問題を議論し、特に稚魚の餌に関する問題が生じる都度に解決していった。第一期では稚魚の高い致死率に繋がるものとなったのがこの現実的問題だ。この死亡率の問題はプロジェクトを進める技術者の診断で進行が止められた。川村賢羊、JICAの専門家、はハタの稚魚の餌用の良い手法を発見した。プロジェクトの始めには切り身にしたイワシを毎日給餌していた。しかし、餌の食べ残りが生簀の中で腐って魚の死の原因になっていた。かくしてケンジがイワシと幾つかの餌のミンチを使う給餌法によってこの問題を解決した。この方法にしてから食べ残しは網目を通り抜ける。
Il est environ 11h du matin, une pirogue revient du large avec à son bord cinq pêcheurs. Aussitôt amarrée, plusieurs personnes s’affairent autour d’elle pour la tirer hors de l’eau. Une scène quotidienne de la vie des habitants de Djiffère dans la région de Fatick. Aujourd’hui, la pêche n’a pas été miraculeuse comme c’est d’ailleurs, le cas depuis un bon bout de temps. Une situation qui rend nostalgique et amère ce vieux pêcheur qui déclare d’une vois aphone : « Il n’y a plus de poissons dans la mer. Auparavant, il y avait plusieurs espèces de poissons dans les eaux sénégalaise, mais aujourd’hui pour avoir du posson, il faut aller dans les eaux bissau-guinéennes » Face à cette situation alarmente, plusieurs stratégies sont développées pour booster le secteur de la pêche. Une première réponse a été la création de la direction de la Pêche Continentale et de l’Aquaculture (DPCA) en 2000 pour redynamiser ce secteur vital de l’économie. Ainsi, devant l’urgence de la situasion la DPCA et la JICA ( Agence de Coopération Internationale Japonaise) ont initié depuis 2006 un programme test de grossissement de mérous (thiof) dans la ladite localité. Ce programme qui en est, aujourd’hui, à sa troisième et dernière phase, celle de confirmation, concerne l’élevage de plus de 200 juvéniles. Le choix du site de djiffère s’imposait et selon le Directeur de la DPCA : « Djiffère est un site miracle ». En effet, ce village qui borde le fleuve Saloum présente un gros avantage stratégique car sa situation environnementale et climatique est des plus favorables à un projet de cette nature, ce que confirme le chef du poste de Contrôle des Pêches maritimes du département de Djiffère : « Au niveau du fleuve Saloum l’eau est stable, la salinité est très acceptable et les stabilisants sont nombreux au niveau de la mer ».
Ce projet qui est venu à son heure est un palliatif à un secteur de l’aquaculture marine qui reposait essentiellement et depuis des décennies sur une ostériculture qui se pratique de manière artisanale dans certaines zones : la mangrove. Ce pari de la pisciculture qui a été lancé répond selon Eizen Irei le Représentant Résident de la JICA au Sénégal, à une approche nouvelle, comme il l’explique : « Au lieu de penser uniquement à pêcher, il faut également penser à renouveler le stock de la mer, notamment en faisant pondre les poissons ou en les capturant jeunes pour les élever. Il s’agit de changer la manière de penser car il y a plusieurs espèces de poissons qui sont menacées et courent le risque de disparaître. Il faut repeupler la faune marine. » Ce programme est mené en collaboration avec les populations qui assurent l’approvisionnement en juvéniles d’autant plus que celles-ci étaient rejetées dans la mer ou mourraient avant de l’être. Le responsable local du projet monsieur Lamine Dione soutient que face à la raréfaction du poisson, l’élevage du mérou, ce poisson très prisé des sénégalais, est un bon programme de repeuplement de la mer avec un avantage économique certain, car ces jeunes poissons qui pèsent à leur collecte 200g, atteignent plusieurs kilos au bout de quelques mois. Le projet est piloté par des techniciens de la DPCA et de la JICA qui assurent le suivi rapproché. Ceux-ci viennent visiter le site deux fois par mois, discutent des questions techiniques et apportent des solutions aux différents problèmes qui surgissent épisodiquement, surtout concernant la nourriture des juvéniles. Ce réel problème a été à l’origine d’un fort taux de mortalité, chez les jeunes poissons, dans la première phase du test. Cette mortalité a été jugulée grâce à l’expertise des techniciens en charge du projet. Kenji Kawamura, un expert de la JICA, a permis de trouver la bonne formule concernant la nourriture des jeunes mérous. Au départ, ils étaient nourris quotidiennement de sardinelles qu’on découpait en tranches. Cependant, les restes de nourritures pourrissaient dans les cages occasionnant la mort des poissons. Ainsi, grâce à Kenji le problème a été résolu grâce à une technique de moulages des sardinelles que l’on mélanges avec d’autres aliments, de sorte que désormais les restes passent entre les mailles des filets.
P.31
また、この餌のミックスは品質もよくなった。日本の技術者が説明するには「魚だけを与えるのではビタミンやエネルギー不足になります。そのために私たちは魚に動物飼料を、さらに病気に対抗するためにニンニクを混ぜます」。この豊かになった餌で、稚魚は2日に一度餌を与えられています。DPCA局長マタル・ディウフさんは、今では得られたデータは論理的に筋の通ったものになったと話す。約200Fcfa\50万)だけあればジフェールのプロジェクトを起こせます。現実に、魚が住む生簀は現地で手に入る網、タイヤ、樽などを使って製作されました。大規模な生産に向けてはまだ1歩目にすぎませんが、「もっと論理的に進めて商業生産をしたいと考えている」と話す。
現地の人々の間ではこのプロジェクトを自分たちのものにしたいとやきもきしている。最終段階は開発への苦闘の大きな進歩です、それというのも彼は貧困との戦いで貧困に代わるものとして養殖の推進・普及を目指すからです。ジフェールの住民は彼の話を理解し、村がハタ養殖のサイトに選択されたことを喜んでいる「私たちはこのプロジェクトに満足しています、というのも私たちの様な先駆的な村人がプロジェクトの成功によって利益を受けられるから」住民談。パルマラン地域議会長も同様に「私は3つの理由でこのプロジェクトを支持しています。第一に水産物減少に対抗するものだから、第二に住民の収入増の機会になるから、最後の理由は溜め池や人工池などの大きな他のプロジェクトを支持できるプロジェクトだから」と口にする。現実に人工池はこのような開発推進を受け入れるための望ましいサイトを作ります。好ましい受入れとは、この試験地で出来たように、経済的結果についても語っています、漁師たちは獲った稚魚を海に捨てる代わりにプロジェクトの運営者に販売できる可能性を得ます。DPCAの局長はセネガル河で行われた多くの養殖試験と失敗に終わったと知らされた多くの試験を思い起こした時に、このジフェールでの《チョフ》養殖を意義深い進歩だと考えている。このプロジェクトは即ち失速した内水面漁業セクターの発展への参画である。容赦ない打撃とも似た外国の大型船の競争が生活にかかわる経済セクターにもたらされた。もし、現地ジフェールで住民がこのプロジェクトを思わぬ授かりものだと見做し、より多くの利点を得る機会を見るならば、ここDPCAでは、このプロジェクトは経済の枠を超え、海の生き物の再来と水産資源の更新の論理に加えられるだろう。それは古い漁師バイ・ダムの言った「いくらかの魚種は姿を消したよ、もし魚を保護しないなら、孫たちの頃には海には何も残らないだろう」。他には、将来について他の養殖プロジェクトサイトを見つけるための研究が行われた。ジフェールではハタ養殖に付随して他に2種、ムール貝とイセエビの試験も始めている。
De même, cette mixture obtenue est de meilleur qualité. Comme nous l’éxplique le technicien japonais : « Quand on leur donne à manger uniquement du poisson, il leur manque beaucoup de vitamines et d’autres énergies ; c’est pourquoi nous moulons le poisson et le mélangeons avec de l’aliment de bétail puis nous y ajoutons de l’ail pour lutter contre les maladies ». Grâce à cette alimentation enrichie les juvéniles sont désormais noussis une fois tous les deux jours. Aujourd’hui les résultats obtenus sont très probants d’après Matar DIOUF, le Directeur de la DPCA. Il révèle qu’environ 2.000.000f seulement ont suffi pour mettre sur pied le projet de Djiffère. En effet, les cages flottantes qui abritent les poissons ont été confectionnées avec du matériel trouvé sur place tel que des filets, des pneumatiques, des barriques et autres. Et à l’en croire ceci n’est qu’une première étape vers une plus importante production, car révèle-t-il : « Nous avons l’intention de faire de la production commerciale avec des moyens plus conséquents ». Déjà, au niveau des populations, l’on s’impatiente pour s’approprier le projet. Ce dernier est une grande avancée dans le combat pour le développement, car il vise à impulser et à vulgariser l’aquaculture marine pour en faire une alternative dans la lutte contre la pauvreté. Cela les habitants de Djiffère l’ont compris, eux qui se réjouissent du choix de leur village comme hôte du programme de grossissement des mérous : « nous sommes contents de ce projet car son succès va bénéficier à ses initiateurs comme à nous les résidents du village », déclare un habitant. Le président du Conseil rural de Palmarin embouche la même trompette et déclare : « Je soutiens ce projet pour trois raisons : premièrement, c’est une façon de lutter contre la raréfaction du produit halieutique, deuxièmement c’est une opportunité pour les populations d’avoir plus de revenus et la dernière raison est que ce projet soutien un autre grand projet, celui des bassins de rétention et des lacs artificiels ».
En effet, les lacs artificiels constituent les sites idéals pour accueillir de telles initiatives de développement. Cet accueil favorable s’explique également par les retombées financières qu’un tel projet occasionne déjà à ce niveau d’expérimentation, car les pêcheurs ont la possibilité de vendre les juvéniles capturés aux tenants du projet au lieu de les rejeter à la mer. Le Directeur de la DPCA considère la pisciculture du « thiof » dans le site de Djiffère comme une avancée significative dans la mesure où des expériences d’aquaculture avaient été menées dans la valée du fleuve Sénégal et avaient toutes connu des échecs. Ce projet, donc, participe au développement d’un secteur de la pêche continentale en perte de vitesse. La concurrence des gros bateaux de pêche étrangers sembleant être un coup fatal portés à ce secteur vital de l’économie. Si, au niveau de Djiffère, les populations considèrent ce projet comme une aubaine et y voient une opportunité de faire plus de profits, au niveau de la DPCA, ce projet dépasse le cadre purement économique et s’inscrit dans une logique de repeuplement de la mer et de renouvellement des stocks. Car, comme l’affirme Baye Dame, le vieux pêcheur, « plusieurs espèces de poisson ont disparu et si on n’y prend garde, il ne restra plus rien dans la mer pour nos petits-enfants ». D’ailleurs, des études prospectives sont envisagées pour découvrir d’autres sites hôtes de projets d’aquaculture. Déjà au niveau de Djiffère, l’élevage de mérous se fait concomitamment avec celui de deux autres espèces : la moule et la langouste.
((説明が足りない所が少々あるけど活動の紹介としてはありがたい記事。))